Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Etoiles d'encre et de papier
18 avril 2012

Je rattrape mon retard littéraire !

S’il y a bien une chose que je regrette, c’est de ne pas avoir suivi de cursus littéraire à proprement parler. J’aurais adoré comprendre ces grands écrivains qui ont fait une partie de notre patrimoine culture, vraiment ! Alors, je me rattrape, comme je peux, et j’y parviens presque même si ça ne vaut jamais un véritable cours orchestré par un professeur enflammé par les mots qu’il lit et explique (si, si, je vous assure, j’en ai eu au lycée qui étaient particulièrement érudits et passionnés au point de tenter de nous faire voyager au pays de la Princesse de Babylone, avec Candide ou encore ce cher Figaro !).

 

Au collège, déjà, Molière m’enchantait mais je préférais de loin le Roman de Renard et j’adorais les fables de La Fontaine. Plus tard, bien plus tard, j’ai appris qu’il existait d’autres conteurs et j’en fus ravie !

 

Blanche-neige, malheureusement pour elle, restera dans mon esprit un formidable dessin-animé de Walt Disney mais en attendant, il y a des perles littéraires qu’aucune œuvre du septième art ne parviendra à toucher. Et si Lovecraft, Masterton ou encore Barclay en font parti, j’ai bel et bien l’impression que c’est pareil pour Maupassant…

 

Le Horla, c’est avant tout une œuvre à lire et après à comprendre. J’ai décidé d’acheter ce grand classique en collection Classique Larousse avec des explications, des exercices etc. etc. Bien mal m’en pris ! Je crois que j’aurais préféré ne pas savoir, ne pas comprendre et découvrir après coup ce que signifiait réellement le Horla.

 

Le Horla nous transporte, nous effraie tout en nous attirant, cet être invisible qui fait sombrer soit dans la folie soit dans la paranoïa voire dans les deux, je l’ai adoré. Pareillement pour les autres contes de ce petit recueil. Et oui ! Comme quoi on peut haïr et chercher le contact d’un être surnaturel et effrayant…

 

Le problème, c’est qu’on m’explique la folie passagère à tout bout de champ, on me la rappelle, on me met en tête que Maupassant n’était pas un précurseur de l’écriture fantastique qui font les beaux jours de ma bibliothèque encore trop peu chargée à mon goût…

 

Du coup, ça perd de son charme…

 

L’œuf qui possède, l’être invisible ne se nourrissant que d’eau et de lait, l’homme au magnétisme surnaturel, la lettre écrite d’un homme soi-dissant foui qui pourtant tente de comprendre…

 

Quel dommage qu’on m’ait dit qui était cet homme AVANT ma lecture ! J’en ai perdu la saveur de l’œuvre… mais heureusement, elle était assez épicée pour que je puisse quand même la déguster !

 

Je vous conseille vivement ce livre mais en aucun cas de lire la préface et autres explications entre le texte pendant votre lecture. Il vaut mieux le faire après coup !

 

Ce livre, c’est le Horla et autres contes fantastiques de Guy de Maupassant

1312970-Guy_de_Maupassant_Le_Horla_et_autres_contes_fantastiques 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

Publicité
Publicité
Commentaires
Etoiles d'encre et de papier
Publicité
Archives
Publicité