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Etoiles d'encre et de papier

10 juin 2013

Une vraie trilogie vampirique !

2 ans, c’est le temps qu’il m’aura fallu pour réussir à terminer cette trilogie. Si entre le 1er et le 2ème tome, 2 ans se sont écoulés pour moi, entre le 2ème et le 3ème, seuls 2 jours ont été nécessaires !

 

Je suis retombée avec allégresse dedans. Retrouver ces personnages, cette équipe qui peu à peu forme une famille, combattant ainsi les vampires, les vrais méchants cette fois, fut un plaisir (j’ai apprécié la saga de Stephenie Meyer mais le côté romantique fut un peu trop lourd pour moi…).

 

Guillermo del Toro nous emmène dans un monde glauque et pourtant si proche. Certes, les grands méchants vampires utilisant nos propres vices et erreurs pour les retourner contre nous ne vont pas soudainement apparaître. Toutefois, l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes à cause du nucléaire est bien réelle, elle.

Tout y est : le scénario, le rythme, les personnages, les moments intenses qui nous tiennent en haleine, nos émotions qui se mêlent à ceux des personnages, que dis-je ? Du monde entier !

Jusqu’au bout, on espère, on se dit qu’on s’est trompé de direction dans le scénario, dans le déroulement de l’histoire. Alors on lit avec avidité, on cherche des indices où il n’y en a pas… Et la fin arrive, nous retournant totalement, nous déstabilisant. L’amertume est là, un goût de reviens-y mais en même temps, elle est logique, lucide et incontournable : il ne pouvait en avoir d’autre…

 

Cette trilogie, c’est La Lignée (tome 1), la Chute (tome 2) et La nuit éternelle (tome 3) de Guillermo del Toro et Chuck Hogan.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

PS : Source de l'image de cet article ici : http://www.ellaszandra.com

 

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10 juin 2013

Un poète qui fait toute une histoire

Souvent, l’été ou l’hiver, pour passer le temps sur la serviette de bain à se dorer la pilule ou au chaud sous sa couette avec une tasse fumante de chocolat au lait que l’on cache rapidement pour éviter de montrer qu’on a craqué en plein milieu de son régime, les magasins mettent à disposition des promotions intéressantes qui poussent à l’achat : pour 2 livres achetés, 1 offert au choix.

Ce choix, ce jour d’été, fut pour Rimbaud.

 

Rimbaud, c’est ce poète français déphasé et dépaysé qui racontait tout en vers, faisant de la simple flaque d’eau un océan lyrique. J’aime Rimbaud, j’aime ses textes, j’aime sa poésie parfois un peu prétentieuse mais Ô combien ravissante !

Quel plaisir de tomber sur un tel livre où Robert, fan incontesté du poète, allant jusqu’à le connaître par cœur, 36 ans, dormant dans une armoire, se dispute une énième fois avec ses parents avant de quitter sa ville natale… Charleville ! Il n’y a pas de hasard dans les films et dans les romans !

Il n’a que quelques pièces en poche et décide d’appeler les renseignements de la SNCF et tombe sur Isabelle qui, sur un coup de tête, décide de récupérer l’être perdu pour lui montrer le chemin dans Paris.

Cette propriétaire du dernier buisson d’aubépine se retrouve pourtant confrontée à la réalité de sa morne vie et tout se précipite : Rimbaud a voyagé ? Robert voyagera ! Et Isabelle l’accompagnera, car Isabelle aime Robert et Robert aime Isabelle.

 

J’ai été touchée par leur voyage, leur amour, leurs sentiments naissant et explosant, par le fruit du hasard de leurs rencontres qui change tout, par le fait qu’ils redonnent, juste en passant, de l’espoir à ceux qu’ils croisent. La fin est aussi splendide que le livre, se terminant par une douce discussion que seuls les éléments peuvent entendre et hurlent.

Du premier mot au dernier point, on suit les tribulations d’un couple plus qu’atypique auquel on s’attache et qu’on souhaiterait ne jamais quitter. Pourtant, il faut bien fermer le livre et revenir à la réalité, oublier sa frustration de ne pas avoir eu 100 pages de plus.

Je ne connaissais pas Jean Teulé avant ce roman mais je dois dire que, pour le coup, j’ai eu affaire à un magicien de romancier et je l’en remercie ! Merci, Monsieur Teulé, de m’avoir transportée aussi loin et à la fois si près. Merci pour ce buisson d’aubépine. Merci pour cette capitale ravagée. Merci pour ce voyage littéraire !

 

Ce livre, c’est Rainbow pour Rimbaud de Jean Teulé et c’est un pur plaisir.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

l'Histoire avec un grand H

Révolution ? Vous avez dit Révolution ? En tout cas, en 1789, elle a bien eu lieu, grondant et ravageant, tel un raz-de-marée la monarchie française.

 

Le roi est mort, vive le peuple !

 

Max GALLO, à travers non pas 1 mais 2 tomes, nous explique, pas à pas, ce qu’il s’est passé pour qu’on en arrive là, à notre actuelle démocratie, héritage d’une peuple révolté qui a dû aussi assassiner le serpent après qu’il n’aie que trop mordu, trop tué. Personne n’y réchappa : pauvres, riches, paysans, nobles, catholiques, laïques, tous furent touchés voire ravagés, comme ce fut le cas pour la cathédrale de Notre Dame de Paris et sa galerie des Rois aujourd’hui conservée tant bien que mal au Musée de Cluny.

 

La Révolution française est un nœud de complexité, une douce envie de révolte qui s’est emparée de chacun comme les cahiers de doléances le prouvent. Il aura fallu un roi à l’écoute du peuple pour que tout sombre. La monarchie absolue n’est plus, le peuple a le droit à la parole… mais quelle parole ? Demandons aux Girondins ou aux Montagnards pour voir… Ah ! Quelle belle parole ! Heureusement, la Marseillaise retentit et un grand soldat arrive, pour soulever une nouvelle fois les gouvernants et faire de la République un Empire… Retour en arrière ? Pas si sûr…

 

Suivez Max Gallo, il vous expliquera, rentrera dans les détails, vous montrera le chemin de la révolte, de la guerre civile et de la presque chute de Paris. Il vous prouvera que Paris a failli ne plus être, que les autres contrées l’avaient compris et tenté de faire plier l’actuelle ville de lumière. Mais après tout « Ah ça ira, ça ira ! ».

 

Prêts pour un voyage révolutionnaire dans le temps ? Alors allez-y, ça se passe de la première majuscule du tome 1 au dernier point du tome 2.

 

Ces livres, ce sont Révolution française, tome 1 : Le peuple et le roi (1774 – 1793) et le tome 2 : Aux armes, citoyens ! (1793 – 1799) de Max GALLO.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Si vous avez détesté la maison de cire, ce livre n'est pas pour vous !

Le syndrome E fut pour moi la découverte de cet écrivain qu’est Franck Thilliez. Un artiste qui me transporte dans son monde de noirceur si proche de notre quotidien que ça en est effrayant.

 

Cette fois je retrouve Lucie Henebelle en tant que brigadier qui tente de se faire une place en tant que flic, femme et mère. Toute juste maman célibataire, elle doit faire face à sa première véritable affaire de tueur en série, ce pourquoi elle a intégré la police, qui hante ses nuits et ses jours par ses lectures, ses visionnages télévisés et ses recherches personnelles. Enfin, elle va pouvoir rentrer dans la tête d’un tueur qui s’en prend à des enfants, les transformant en poupées mortes-vivantes. De quoi éprouver n’importe quel homme, de quoi rendre fou n’importe qui mais de quoi enrager n’importe quel policier à la poursuite du tueur.

Et Lucie Henebelle ne fait pas exception à la règle. Chaque soir, en regardant ses jumelles, elle sait qu’elle doit l’arrêter mais par où commencer ? Comment être prise au sérieux quand on doit cumuler deux postes dans la police pour intégrer la sacro-sainte équipe sur l’affaire ?

 

De méandres en dédales, de suspicions en suppositions, Franck Thilliez nous amène dans la complexité qu’est l’amour excessif devenu folie…

 

Ce livre, c’est La chambre des morts de Franck Thilliez.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Le passé ne peut rester indéfiniment secret...

Une couverture en noir et blanc qui attire l’œil mais laisse à penser qu’il s’agit d’un livre d’amour à l’eau de rose. Il faut se faire violence et lire le synopsis pour réaliser qu’il n’en est rien.

 

Telle est la magie de Robert GODDARD.

 

Une écriture à couper le souffle, une intrigue qui maintient éveillé même dans un train en retard de plus de 45 minutes, même quand on sait que le lendemain on aura du mal à se lever et à garder les yeux ouverts.

 

C’est une histoire simple aux premiers abords : une mère qui confie son passé, son histoire, à sa fille. Elle lui raconte tout : que son grand-père n’est pas celui qu’elle croit, que son enfance fut horrible à cause de sa belle-mère et ce malgré le sang noble et anglais coulant dans ses veines. En fait, tout n’est que conspiration et tout commence par une annonce d’une grossesse apparemment adultère : le mari est mort au front 3 mois auparavant et la femme est enceinte… avec un mois de retard !

Et pourtant cette simplicité cache un mystère épineux et il faudra attendre presque 80 ans pour qu’il soit complètement résolu, par les révélations de cette mère à cette fille.

 

Et le mystère reste entier jusqu’à l’épilogue ! Et c’est ça qui est intéressant, qui fait de ce livre une merveille, un enchantement littéraire où, pour la première fois, tant les sentiments des personnages que du lecteur comptent autant que l’histoire en elle-même.

 

Ce livre, c’est Par un matin d’automne, de Robert GODDARD.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

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10 juin 2013

Le temps se suspent...

Comme d’habitude, Musso nous transporte avec joie dans son monde d’écriture qui lui est propre.

 

Cette fois-ci, nous entrons dans l’intimité de Sébastien Larabee et Nicki, parents divorcés de jumeaux adolescents.

 

Rapidement, alors qu’ils ne s’adressent plus la parole, la vie va les réunir pour qu’ensemble ils retrouvent leur fils disparu dans de sombres circonstances. Leurs vies bien rangées vont alors être totalement balayées par un ouragan d’imprévus, de drames, de tricheries et de courses-poursuites.

 

Mais à la fin que restera-t-il ? Et bien, un arrière goût de déjà lu. On se plaît à retrouver Musso, sa plume, sa griffe mais ses personnages, pour la 1ère fois, sont trop prévisibles et l’histoire avec. Résultat des courses, au beau milieu du livre, trouvant la situation absurde et les parents un peu trop impulsifs et étranges dans leurs réactions, j’ai deviné la fin bien avant d’y arriver. Bizarrement, seuls Santos et Constance m’ont vraiment transportée dans leur monde alors qu’il est empli d’ombres et de désarroi. Ni le luthier ni l’ancienne mannequin ne m’ont vraiment donné envie de continuer. Alors pourquoi avoir dévoré ce livre ? Déjà parce que l’écriture est fluide, agréable et que ça reste du Musso. Ensuite parce que j’avais envie de savoir si j’avais raison ou pas. Enfin parce que mine de rien, les jumeaux sont fous mais attachants !

 

Ce livre, c’est 7 ans après… de Guillaume Musso et ça reste bien agréable à lire !

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Les apparences sont souvent trompeuses...

3 jeunes femmes partagent une même maison. Un mari disparu il y a plusieurs années, un inspecteur de police persuadé que la coupable n’est autre que la veuve sans jamais pouvoir le prouver… Plusieurs années s’écoulent et voilà que l’on retrouve dans la chambre froide abandonnée un cadavre en décomposition. Qui est-ce ? Que fait-il ici ? Est-ce le fameux mari disparu jamais retrouvé ? Et si c’était autre chose ?

 

Minette Walters nous emmène dans l’Angleterre profonde, celle que j’ai connu durant quelques jours et m’a un peu prise au dépourvu au début : des gens mi-chaleureux, mi-anxieux de voir des étrangers débarquer. C’est exactement ça : un petit village, une villa où vivent, recluses, 3 femmes à la beauté indécente, un pub, un inspecteur, son jeune assistant et un cadavre. Le décor est planté, Minette Walters l’a sublimé ! Elle a montré la beauté interne de cette Angleterre méconnue. Elle nous emmène dans les vices de l’humanité, dans les ragots mondains tout en s’amusant de la situation, nous faisant tour à tour rire ou nous outrant face à si peu de vertu. Et puis arrive le dénouement, qu’on n’attend pas. Partout on cherche : dans les indices, dans les rapports, dans ce qui est officiel et officieux, on entre dans le pub à pas feutrés, on s’installe aux côtés de l’inspecteur quand il sirote sa bière artisanale tout en interrogeant le gérant, en se disant qu’avec ce qu’il ingurgite comme alcool, il va passer à côté de l’essentiel… en vain ! Alors on continue, une phrase, puis deux. Une page, puis deux. Et la fin arrive : étonnante et géniale. On applaudit, ravis et on se moque de nous-mêmes : comment avons-nous pu croire une seule seconde que c’était elle ? Ou lui ? N’importe quoi… ou presque !

A la fin, par contre, petit bémol, une grande déception m’a envahie à cause d’un faux couple. Il m’avait fait espérer, rêver même. Rêver qu’ensemble ils pouvaient tout faire, tout affronter. Alors apprendre que ce n’est que du vent ouah ! Quel choc ! Mais c’est aussi ça, Minette Walters !

 

Ce livre qui transporte, empêche de dormir, fait louper son arrêt de train, c’est Chambre froide de Minette Walters.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Une déception littéraire juste pour éviter de se faire une mauvaise toile !

Une fois n’est pas coutume, c’est une bande annonce d’une adaptation cinématographique qui m’a donnée envie de lire. C’était parfait. Frais, cru, croustillant… ça nous tenait presque en haleine ! En tout cas, ça donnait envie d’être vu alors forcément, chez moi de fil en aiguilles, d’être lu !

 

Quelle déception !

 

Une fois de plus, les critiques se sont arrêtés sur je ne sais quels critères pour nous vendre un bouquin qui se voulait comme le film. Mais en fait, tel n’est pas le cas.

 

Si Justine dans Ce matin j’ai décidé d’arrêter de manger a bien compris pourquoi il ne convenait pas de recopier son blog (alors qu’elle n’avait pas 20 ans !), l’auteure de l’ouvrage dont il est question n’a pas bien saisit l’intérêt d’un livre, un vrai, avec de l’encre, du papier, une couverture et une reliure ! Et pourtant, elle est diplômée… en littérature ! C’est bien là le hic ! On se dit qu’elle va nous faire partager son expérience professionnelle avec un œil et une plume aiguisés… Si l’œil l’a été, la plume a mal été taillée.

 

C’est ainsi qu’on se retrouve avec des chapitres sans sens. Il n’y a aucun fil conducteur. En fait, on pourrait prendre le sommaire du guide de survie des Scouts et s’y retrouver tout autant (pour allumer un feu, référez-vous à la page 50 du manuel. Pour monter votre tente ? Page 78)… C’est du même goût !

 

Et puis, surtout, c’était censé me détendre après la période d’examens donc me faire rire… mais j’attends encore. J’ai été agacée par son attitude de Miss Parfaite (ah non pardon, une fois (oui oui une fois) elle a osé élever la voix !) où le client est un gros méchant loup… Son métier n’était pas facile, je le conçois et le comprends pour l’avoir moi-même exercé. Et pourtant, je ne m’y retrouve pas. C’est bien facile d’aller sur un blog, de faire le tri des commentaires, d’en tirer un bon au hasard et de le publier, c’est autre chose que de satisfaire un panel de lecteurs qui lit vraiment et pas virtuellement.

 

J’ai été rejoint par la personne qui m’a prêtée le livre dont il est question. Elle m’a rejoint dans mon impression, ma déception, ma frustration même car je m’attendais à mieux, beaucoup mieux ! J’avais promis de mettre une petite note la concernant, c’est désormais chose faite !

 

Ce livre c’est Les Tribulations d’une Caissière d’Anna Sam.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Quand le moment de penser se prolonge !

Il y a de ces livres qu’on achète pour se divertir et d’autres pour réfléchir. Celui dont il est question dans cet article est de la trempe de la seconde catégorie.

 

En soi, je n’y connais rien au nucléaire. J’ai pu voir, comme tout le monde, les risques d’une attaque à la bombe nucléaire, les méfaits d’une centrale qui explose, implose ou tout ce que vous voulez et j’ai d’ailleurs même commencé un mini travail de recherches sur le fonctionnement d’une de ces centrales pour mon cycle universitaire.

 

Mais entre aborder et approfondir, il y a un fossé énorme !

 

Alors, ce livre m’a fait froid dans le dos. Il m’a appris les réels risques pour l’Humanité toute entière d’une attaque nucléaire. Il m’a expliqué pourquoi c’était non seulement dangereux et nocif mais aussi, et surtout, inutile…

 

C’est un gouffre financier selon les auteurs… et quand on lit leurs arguments, on se dit qu’ils n’ont pas que tort…

Ce n’est en rien un désavantage que de ne pas l’avoir qu’ils disent… et quand on y réfléchit, ce n’est pas idiot…

Ce n’est pas parce qu’on l’a qu’on est fort écrivent-ils… et quand on s’attarde réellement sur la question et qu’on fait un bref retour en arrière (pas la peine de remonter aux conflits mondiaux pour ça !), on se rend rapidement compte qu’ils ont tout simplement raison !

 

Raison d’alerter la population par leur écriture claire et fluide. Raison encore que de crier haut et fort qu’il est temps de changer les choses à ce niveau là. Raison de pointer du doigt les nombreux traités concernant la disparition progressive du nucléaire dans les pays signataires de nombreuses chartes. Raison de nous faire prendre conscience des dangers qui nous menacent sous la simple volonté unilatérale d’un gouverneur et non d’un gouvernement ! Raison de nous expliquer clairement et simplement les enjeux du nucléaire moderne.

 

 

Raison de dire que l’argent dépensé dans ce qui pourrait détruite notre planète, la faisant entrer dans une ère d’agonie ultime en cas de simple dysfonctionnement ou mauvaise manipulation, serait à investir dans l’éducation des nouvelles générations, dans les écoles.

 

Ce livre, que je vous recommande vivement par sa perspicacité, c’est Exigez un désarmement nucléaire total de Stéphane Hessel et Albert Jacquard.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

10 juin 2013

Un moment pour penser

La critique l’a encensé, la critique a bien fait ! Ce livre, c’est un professeur de philosophie de formation qui nous l’avait conseillé lors d’un cours magistral en amphithéâtre. J’avais envie d’aller plus loin dans la réflexion du cours, pour me faire aussi mes propres idées sur la notion de justice, injustice, passivité et activité. Alors je l’ai acheté.

 

Première surprise : sa taille. Fin, mince (pour ne pas dire anorexique), écrit en assez gros, je me suis demandée ce que j’avais entre les mains. Etait-ce vraiment un essai ? Et puis j’ai lu la 4ème de couverture et, en découvrant l’auteur, j’ai voulu aller plus loin. Après tout, j’avais acheté ce livre pour ça, autant s’en servir ! Quelle surprise ! Et agréable avec ça ! Alors que les critiques des Internautes étaient assez mauvaises, mettant en doute la valeur ajoutée de ce livre dans une réflexion personnelle, j’ai bu chacun des mots écrits, m’en imprégnant, me positionnant en tant que penseuse. Je me suis retrouvée dans sa façon d’aborder les choses avec simplicité et lucidité. Il ne s’agit pas d’un essai d’une centaine de pages, seules les grandes lignes sont abordées, mais n’est-ce pas normal ? Après tout, Stéphane Hessel écrit ici pour nous donner matière à réfléchir, il n’est pas là pour tirer les cordes reliées à nos corps afin que nous devenions ses pantins et lui notre maître à penser. Il est là pour nous demander de nous indignez, nous tous, jeunes, moins jeunes et encore moins jeunes. Pour la première fois, je lisais un document où il était à la fois question de politique, d’écologie et de sociologie où on impliquait les mineurs ! Ils sont l’avenir, tout reposera sur eux dans quelques années. Leur donner des raisons de s’indigner, leur expliquer pourquoi ces raisons sont non seulement valables mais en plus cruciales, c’est considérer qu’ils ne sont pas les adultes de demain, non, mais bien qu’ils sont déjà en train de forger notre monde qui sera bientôt le leur.

 

Expliquer aux moins jeunes que la seconde guerre mondiale a été propice à « l’indignation facile » car les nazis occupaient le territoire, c’est de suite dénoncer ce qui ne va pas dans le livre. De nos jours, il est difficile de s’indigner réellement. On a aussi peur du regard de l’autre, celui qui effraie par son jugement si vite lancé à la figure. C’est si simple, en un clic, de critiquer sans penser à l’impact que le post aura… J’en sais quelque chose, j’ai créé ce blog pour partager mon avis concernant les lectures, mais parfois je me dis que je suis trop dedans, je me relis et prends plus de pincettes. Et le pire là dedans, c’est que ça ne me frustre même pas ! Au contraire ! Je trouve mes critiques alors plus objectives et donc constructives. Et c’est aussi ça que Stéphane Hessel demande aux jeunes.

S’indigner, oui, mais bien ! Et pour ça, il faut de l’aide. Quand on est adolescent, que l’on commence à penser, à suivre des cours de philosophie qui amène à ouvrir l’esprit, à se poser des questions, on est aussi dans le rejet de l’autorité parentale. L’adolescence, cette période charnière mais si difficile, fait que souvent se tourner vers les parents est difficile. On ne les écoute que d’une oreille. On enregistre les informations mais on ne les utilise que plus tard, quand la maturité a joué son rôle de prise du recul. Alors, Stéphane Hessel est un bon moyen de les informer, de les aider, de les guider. Attention toutefois à communiquer ensuite dessus. Un adulte averti avec un minimum d’expérience peut se faire son propre avis sur la chose. Un adolescent, lui, un peu moins. Manipulable, influençable sauf si l’adolescent partage son idée.

 

En attendant, une bonne base pour l’avenir, c’est bien ce petit livret !

Et il s’agit de Indignez-vous de Stéphane Hessel.

 

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !

 

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