Le culte cinématographique en encre et papier

Hannibal, Hannibal… Et dire que j’ai mis des années et des années de lecture avant de te découvrir à travers le talent d’un homme, un seul : Thomas Harris. Bon, je vous l’accorde, faut vraiment avoir les idées mal placées pour écrire ce qu’il a édité mais avouez tout de même que ce cher Docteur est un tantinet attachant. C’est vrai quoi, on lui trouverait même des excuses !

Le 1^er tome, Dragon Rouge, est une merveille à l’état pur. Il fallait vraiment y penser ! Tout y est : le suspense, la colère, l’espoir et même l’envie d’aller sur les scènes de crimes pour y accompagner, soutenir et aider avec notre œil de lecteur avisé et habitué aux thrillers en tout genre… ce cher Graham…

Et puis, il y a le 2^ème tome, plus connu grâce au film culte, entre autre. Il s’agit bien-sûr du Silence des Agneaux dans lequel on y retrouve nos protagonistes de Dragon Rouge mais avec une petite touche épicée qu’est Clarisse Starling. Elle ira jusqu’au bout, ignorant les interdits, feignant de ne rien ressentir… mais sa beauté n’est pas qu’un atout, elle peut aussi être la cause de bien des tourments, à commencer par Hannibal Lecter en personne. L’homme s’intéresse à elle, peut-être de trop près. Et le silence des Agneaux est un diamant brut rien que pour ça ! Entre deux, j’ai lu Hannibal, les origines du mal et là, je me suis attachée à ce Docteur totalement décalé. J’ai appris à le connaître, j’ai découverts ses blessures, son monde, ses utopies, ses souffrances. Il est une chose d’imaginer Hannibal manger le visage de quelqu’un, il en est une autre de comprendre comment il en est arrivé là…

Alors, quand j’ai appris que j’avais emprunté de façon bien involontaire le 3^ème tome de la saga qui est aussi l’ultime, je me suis jetée dessus, le dévorant, le trimbalant avec moi partout où j’allais jusqu’au jour où je l’ai fini… Jusqu’au bout j’y croyais, jusqu’au bout je voulais y croire…

Quelle déception !

Jamais je n’aurais pensé que Thomas Harris oserait, jamais je n’aurais songé qu’il ferait ça… Cependant, ça vaut le détour !

Allez, je retourne à mes étoiles d’encre… et de papier !